Mes vacances estivales
Après plus de deux mois d'absence, me voilà rentrée. J'avais besoin de faire une pause, car j'ai passé des vacances familiales éprouvantes. Imaginez : deux mois avec mon petit-neveu Charles-Henri ! Le calvaire. Je pense sérieusement à me faire béatifier.
Nous avons fait le voyage jusqu'à Ploucouillu sur Mer en voiture, ma nièce, son mari rougeaud, le gniard, Jean-Thierry et moi-même. Bien entendu, il a fallu supporter cinq heures de voyage avec Charles-Henri assis entre mon neveu et moi. Cinq heures de babillement ininterrompu concernant sa vessie prématurément déficiente ("Maman, j'ai envie de pipi !!!"), sa faiblesse stomacale ("Maman, je suis malade !"), ses considérations horaires ("Maman, c'est quand qu'on arrive ?"), ses activités puériles ("Tante Augusta, allez, on compte les voitures rouges !"). Je vous épargne le moment où Charles-Henri s'est vomi dessus quand il s'est rendu compte qu'il s'était également uriné dessus tout occupé qu'il était à dénombrer les voitures vertes (Charles-Henri, qui cumule les tares, est daltonien).
Nous sommes arrivés très tard à la maison de location, car le mari de ma nièce, doté d'un sens de l'orientation typiquement féminin, a cru bon de prendre un raccourci par les départementales. Malheureusement, il avait lu la carte routière à l'envers.
La maison était quasiment toute neuve. En tous cas, quand nous sommes arrivés. Ma nièce, devenue hystérique devant la pléthore d'équipements électro-ménager, a décidé de faire une lessive, tout en faisant un rôti dans le four, puis de se faire un brushing au sèche-cheveux, tandis que Jean-Thierry regardait "Koh Lanta" à la télé (et s'émerveillait des poils sur le torse du musculeux Jérôme), Charles-Henri écoutait la radio (une rediffusion d'un concert de Chantal Goya), et le mari repassait sa chemise. Je me contentais de poursuivre un de mes canevas (la représentation de la bataille de Chandernagor vue sous un angle kantien), quand les plombs ont finalement sauté. Diantre.
Nonobstant ce léger contretemps, nous avons passé des vacances assez traditionnelles. La plage (Charles-Henri s'amusait à faire des châteaux de sable et se demandait qui passait son temps à les détruire dès qu'il avait le dos tourné... j'ai bien sûr nié en bloc) ; la mer (Charles-Henri avait apporté son bâteau gonflable... j'avais opportunément percé ledit bâteau, mais malheureusement, un maître-nageur zélé et néanmoins retors est intervenu pour secourir mon petit-neveu alors que celui-ci sombrait) ; les restaurants (Charles-Henri a eu une navrante intoxication alimentaire suite à l'ingestion d'une huître retorse, ce qui lui apprendra à ne pas jeter les bigorneaux sur les serveurs).
Bref, je n'étais pas fâchée de revenir pour enfin pouvoir me consacrer à mes canevas dans le calme et la sérénité. J'ai d'ailleurs un nouveau projet, un canevas représentant le nouveau pape en vacances, avec string (une idée de Jean-Thierry) et seau, pelle et rateau.
Nous avons fait le voyage jusqu'à Ploucouillu sur Mer en voiture, ma nièce, son mari rougeaud, le gniard, Jean-Thierry et moi-même. Bien entendu, il a fallu supporter cinq heures de voyage avec Charles-Henri assis entre mon neveu et moi. Cinq heures de babillement ininterrompu concernant sa vessie prématurément déficiente ("Maman, j'ai envie de pipi !!!"), sa faiblesse stomacale ("Maman, je suis malade !"), ses considérations horaires ("Maman, c'est quand qu'on arrive ?"), ses activités puériles ("Tante Augusta, allez, on compte les voitures rouges !"). Je vous épargne le moment où Charles-Henri s'est vomi dessus quand il s'est rendu compte qu'il s'était également uriné dessus tout occupé qu'il était à dénombrer les voitures vertes (Charles-Henri, qui cumule les tares, est daltonien).
Nous sommes arrivés très tard à la maison de location, car le mari de ma nièce, doté d'un sens de l'orientation typiquement féminin, a cru bon de prendre un raccourci par les départementales. Malheureusement, il avait lu la carte routière à l'envers.
La maison était quasiment toute neuve. En tous cas, quand nous sommes arrivés. Ma nièce, devenue hystérique devant la pléthore d'équipements électro-ménager, a décidé de faire une lessive, tout en faisant un rôti dans le four, puis de se faire un brushing au sèche-cheveux, tandis que Jean-Thierry regardait "Koh Lanta" à la télé (et s'émerveillait des poils sur le torse du musculeux Jérôme), Charles-Henri écoutait la radio (une rediffusion d'un concert de Chantal Goya), et le mari repassait sa chemise. Je me contentais de poursuivre un de mes canevas (la représentation de la bataille de Chandernagor vue sous un angle kantien), quand les plombs ont finalement sauté. Diantre.
Nonobstant ce léger contretemps, nous avons passé des vacances assez traditionnelles. La plage (Charles-Henri s'amusait à faire des châteaux de sable et se demandait qui passait son temps à les détruire dès qu'il avait le dos tourné... j'ai bien sûr nié en bloc) ; la mer (Charles-Henri avait apporté son bâteau gonflable... j'avais opportunément percé ledit bâteau, mais malheureusement, un maître-nageur zélé et néanmoins retors est intervenu pour secourir mon petit-neveu alors que celui-ci sombrait) ; les restaurants (Charles-Henri a eu une navrante intoxication alimentaire suite à l'ingestion d'une huître retorse, ce qui lui apprendra à ne pas jeter les bigorneaux sur les serveurs).
Bref, je n'étais pas fâchée de revenir pour enfin pouvoir me consacrer à mes canevas dans le calme et la sérénité. J'ai d'ailleurs un nouveau projet, un canevas représentant le nouveau pape en vacances, avec string (une idée de Jean-Thierry) et seau, pelle et rateau.